Communications, cartes et champs des possibles :

 

Le passé : Ce sont vos références, les sources de vos croyances. Ce sont vos bagages, vos outils, vos armes pourquoi pas ! C’est votre Histoire, celle que vous avez écrit. Les expériences vécues.

Le présent : C’est là que vous Êtes. C’est là que vous vous Exprimez ! C’est là que vous Créez. C’est là que vous Agissez. Le présent Vivant, l’expérience de l’instant.

Le futur : Ce sont les conséquences de vos Choix. Ce sont les Résultats de vos Actions. C’est là, le champ de tous les possibles ! Les futurs à vivres, les expériences à venir, déterminées par vos choix.

 

Communications, cartes et champs des possibles :

 

“Je n’y arriverai jamais”, “Ce n’est pas possible”, “Je ne suis pas digne de”, “Je ne peux faire confiance à personne”, “J’aurais pu mieux faire”, “Je ne prends jamais les bonnes décisions”, “Je ne suis pas créatif”…etc.

Toutes ces petites phrases qui parasitent l’esprit et qui favorisent les mécanismes d’auto-sabotage, sont désignées par le terme de "Croyances Limitantes".

Elles influent directement sur le comportement, la performance, la communication et sont renforcées au fil des expériences.

Plus j’y crois et plus je le suis ! (ou je pense donc je suis, ça marche aussi ;))

Ce cercle vicieux peut être cassé en remplaçant ces "Croyances Limitantes" par des "Croyances Positives", aidantes et visant à atteindre l’excellence (n’ayons pas peur des mots).

Les "Croyances Positives" désignées dans cet article sont des généralisations qui permettent de développer au maximum les qualités et les ressources de chacun et d’y accéder efficacement (durablement).

De nombreuses "Croyances Positives" existent, à vous d’en faire votre analyse, mais voici déjà 11 éléments que je vous propose dans la liste suivante :

 

1. La carte n’est pas le territoire.

Chaque individu a sa propre représentation du monde qui est subjective, car c’est une représentation (carte ou vision du monde) de sa réalité et non la réalité globale (territoire). Il existe ainsi autant de représentations de la réalité qu’il existe d’individus (ça fait beaucoup ;)). Nous interprétons nos perceptions de notre environnement au travers de nos propres filtres (sens, croyances, centres d’intérêts, besoins, valeurs).

Pour faciliter la communication, il est ainsi utile d’identifier qu’elle peut-être la carte de notre interlocuteur (ses croyances, ses centres d’intérêts, ses besoins, ses valeurs). S’intéresser à lui tel qu’il est et non tel que l’on voudrait qu’il soit. S’ouvrir aux autres signifie s’ouvrir à soi, car c’est bien de soi que vient l’ouverture !

 

2. On ne peut pas ne pas communiquer.

Nous communiquons plus de façon non-verbale (ton, langage corporel, expressions) que verbale (mots utilisés). Le ratio entre les deux types de communication a été évalué à 93% pour 7%, ce qui fait une nette différence.

L’absence de communication n’existe donc pas, nous communiquons en permanence. Ainsi, même lorsque nous sommes silencieux, nous envoyons des signes de communication à notre environnement par notre langage corporel.

D’autre part, si les deux modes de communication sont alignés (synchronisés), la communication est beaucoup plus puissante et susceptible d’atteindre son but.

 

3. Le sens de la communication se trouve dans la réponse que l’on obtient.

Cette croyance positive permet de comprendre que c’est la réponse de notre interlocuteur qui nous donne une idée de la signification de notre message pour lui.

C’est pour ça qu’il faut écouter !

Nous sommes responsables de l’effet de notre communication sur notre environnement et non l’inverse. Si la réponse donnée à notre communication n’est pas celle attendue, il est nécessaire de changer notre façon de communiquer de sorte à obtenir les effets souhaités.

 

4. Tout comportement est généré par une intention positive.

Tout comportement est animé par une intention positive. Si nous identifions que malgré l’intention positive nous n’obtenons jamais ce que nous souhaitons, il est nécessaire de garder l’intention positive et essayer un autre comportement pour la satisfaire.

Cette croyance positive permet de réaliser que toute expérience vécue, même négative, peut-être transformée en occasion d’apprendre et d’évoluer (il y a toujours du positif, sinon le négatif n’existerait pas).

Elle permet également de faire preuve d’empathie pour notre interlocuteur en se mettant à sa place et ainsi en comprenant qu’il fait de son mieux avec les ressources dont il dispose actuellement.

 

5. Si une stratégie ne fonctionne pas, il faut essayer autre chose.

Si nous n’atteignons jamais notre but en faisant toujours la même chose, en communiquant toujours de la même manière, il est important de changer de tactique, de méthode.

Arrêter de se taper la tête contre les murs ! Prendre du recul par rapport à une situation insatisfaisante, pour se permettre d’identifier ce qui peut être fait différemment et ainsi de changer d’approche.

 

6. Si une personne peut le faire, tout le monde peut le faire.

Cette croyance positive renvoie au concept du modeling.

Si une personne peut faire quelque chose, il est possible pour une autre personne de le modéliser et de s’auto-former, ou former d’autres personnes à cela. Chacun a ainsi la possibilité d’augmenter ses ressources et d’accroitre son niveau d’excellence.

 

7. Il y a une solution à tout problème.

Cette croyance positive souligne qu’il est possible pour chacun de nous de faire preuve de créativité, d’identifier de nouvelles solutions, de nouveaux moyens de contourner les problèmes et d’anticiper. Il constitue l’une des caractéristiques fondamentales du leadership.

 

8. Chaque personne dispose de toutes les ressources pour réussir.

Cette croyance positive affirme qu’une personne est capable de changer, de se transformer. Il n’y a pas d’impossibilité, juste des choix. Les ressources nécessaires au changement sont présentes en chacun de nous. En apprenant à utiliser nos expériences, nos compétences, nos attitudes et croyances personnelles, il nous est plus facile d’atteindre nos objectifs.

 

9. Il n’y a pas d’échec, seulement des retours d’expériences.

Tout le monde fait des erreurs, mais peu de personnes les transforment en opportunités. Utiliser le concept de feed-back (retour d’expérience) à la place de celui d’échec, permet de transformer l’expérience en occasion d’apprendre quelque chose et ainsi d’évoluer.

Il s’agit de remplacer les phrases du type "J’ai encore raté” en “J’ai appris ce qui va me permettre de réussir dans le futur”. En faisant cela, nous changeons la signification attribuée à une expérience et ainsi, l’émotion ressentie et le souvenir de la situation sont totalement différents (beaucoup plus utiles, positifs !).

Cela permet une approche positive de la vie et une identification rapide des opportunités de chaque expérience, voir à chaque instant.

 

10. Le corps et l’esprit font partie d’un même système énergétique.

Ils s’influencent mutuellement. Ce principe est également celui des médecines holistiques et du Yoga.

Ainsi le développement de la flexibilité du corps, impacte la flexibilité de l’esprit et réciproquement. Il en va de même avec son environnement, ce qui nécessite d’être attentif à ce que nous ressentons, à ce que nous vivons intérieurement "Je rayonne ce que je suis, c’est ainsi que je m’exprime dans mon environnement et il me le rend "Justement" ".

 

11. La personne ayant le plus de flexibilité de réflexion et de comportement, dispose de plus d’influence.

Lorsqu’une personne dispose d’une large palette de possibilités d’intervention, sa communication verbale et non-verbale est plus adaptée au contexte et donc nettement plus efficace.

Pour casser le cercle vicieux et remplacer les croyances limitantes par des croyances aidantes, en s’appropriant les croyances positives, vous pouvez utiliser le plan d’action suivant :

• • Déterminer une croyance limitante.

• • Retrouver les expériences à l’origine d’une croyance limitante.

• • Identifier les apports de cette croyance limitante, les conséquences qu’elle a sur ce que vous communiquez. Que renforce-t-elle ? Quelle émotion est ressentie ? Quelle sont les raisons qui m’amènent à recourir à cette croyance ? Est-il envisageable de m’en détacher, d’élargir ma vision, dans le but de l’aborder autrement ?…

• • Revivre les expériences à l’origine de la croyance limitante et les interpréter de façon différente, positive, à la lumière de votre maturité et expérience d’adulte.

• • Remplacer la croyance limitante par une croyance aidante, une croyance positive, qui démantèle et transforme la croyance négative. Par exemple : “Je n’y arriverai jamais.” devient “J’y arrive car toute personne possède en elle les ressources nécessaires au changement.”

• • Ce sont les décisions prises suites à des événements Négatifs ou Positifs qui permettent de changer ou d’influencer le futur.

 

Finalement, le positif et le négatif ne sont que des choix, tout comme le bonheur. Seul le point de vue change, influencé par l’émotion ressentie à l’instant « T ». 

Par la suite, vous pouvez choisir chaque jour une croyance positive que vous souhaitez développer, et vivre votre journée dans le respect de celle-ci, afin d’en faire l’expérience et d’en ancrer la pratique dans votre vie.

Apprenez à vous aimer.

Ouvrez votre champ des possibles.

Osez vous dépasser ! Osez être heureux ! Osez Vivre Votre Vie !

Bien à vous !

Fred.

21/01/2021